L’année 2024 a commencé par une forte concentration sur le rôle et la position du délégué à la protection des données (DPD) dans les organisations, ainsi que sur la relation entre le DPD et l’autorité de protection des données (APD). Cela se reflète dans les initiatives et événements récents, y compris la publication du rapport sur les enquêtes sur les DPD dans les différents États membres par le Conseil européen de la protection des données (EDPB) et l’enquête à laquelle le DPI a participé sur le bonheur des DPD, ainsi qu’un événement dédié aux DPD organisé par le GBA. Vous trouverez ci-dessous un bref rapport sur cet événement.

Le rôle et la position du DPD dans les organisations

ôle et la position du DPD au sein des organisations est un thème clé, mis en évidence à la fois par les défis de la vie réelle et les cadres théoriques. Peter Van den Eynde, inspecteur général à l’Inspection générale de l’agriculture, a souligné la position cruciale des DPD au sein des organisations et la nécessité pour eux de disposer de ressources suffisantes pour s’acquitter efficacement de leur fonction. La discussion a également porté sur la confusion entourant les différentes désignations des rôles en matière de protection de la vie privée et sur les défis liés à l’identification du bon contrôleur de données (et donc de la positite du DPD) au sein de structures organisationnelles complexes. En outre, la diversité des rôles des DPD a été discutée, allant du « vrai » DPD idéal à des rôles moins appropriés (« Il Buono, Il Bruto et Il Cattivo »).

 

Dans son étude de cas, Nathalie Ragheno a souligné les difficultés rencontrées par les entreprises pour nommer un DPD qui réponde aux exigences strictes en matière d’indépendance, mettant ainsi en évidence la complexité du rôle et de la position des DPD au sein des organisations.

 

La relation entre le DPD et l’ACS

La relation entre le DPD et l’ACS a été examinée plus en détail au cours de l’événement. Anne-Charlotte Recker, directrice du service de première ligne (ELD) à l’ACS, a souligné l’importance de la médiation et du rôle du DPD dans ce domaine. La discussion a également porté sur l’importance des canaux de communication directs entre les DPD et le GBA.

Hielke Hijmans a développé l’interaction entre les OPH et la Chambre de Résolution des Litiges, discutant de l’importance d’une bonne coopération et du rôle des avocats qui défendent les clients dans la Chambre de Résolution des Litiges. Il a également souligné le devoir de coopération des organisations et la position du DPD en tant que point de contact essentiel avec l’autorité.

 

L’évolution de la réglementation et son impact sur l’AGB et le DPD

 

L’évolution de la réglementation est un thème récurrent dans le débat sur le rôle du DPD et sa relation avec l’ACS. Les récentes modifications apportées à la loi sur l’ACS, comme l’a expliqué Anne-Charlotte Recker, permettent une meilleure évaluation des plaintes. Hielke Hijmans a également évoqué la réforme de la loi GBA, qui n’avait pas encore été publiée au Moniteur belge.

L’événement DPD 2024 a fourni une vaste plateforme de discussion et un aperçu des défis et des opportunités pour les DPD à la lumière de l’évolution des réglementations, de la nécessité d’une position forte au sein des organisations et d’une relation efficace avec le GBA. Cela a mis en évidence l’importance de la formation continue, de l’adaptabilité et de la coopération entre les DPD, les entreprises et les autorités de contrôle.

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