Dans cette rubrique, nous souhaitons mettre en lumière un délégué à la protection des données sur la base de 10 questions qui lui ont été posées par le DPI. Anja De Greve, Délégué à la protection des données chez Vlaamse Milieumaatschappij, ancien élève et actuelle « Stay Tuner » chez DPI, est heureuse d’y répondre.

 

1. Comment êtes-vous devenu DPD ?

J’ai postulé pour ce poste à l’Agence flamande pour l’environnement, la Vlaamse Milieumaatschappij, en 2018. Lors de l’entretien de sélection, on m’a demandé si j’étais disposé à suivre une formation de DPD. C’était le cas car je trouve et je trouvais que c’est un domaine de travail fascinant. J’ai donc suivi dès ma deuxième semaine de travail la formation de cinq jours chez DPI et j’ai obtenu le certificat « Data Protection Officer ».

2. Quelle partie des tâches d’un DPD préférez-vous ?

Les conseils informels que je donne à mes collègues sur la façon de gérer les données à caractère personnel.

3. Quel événement dans le paysage de la protection de la vie privée vous a le plus affecté/touché à ce jour ?

Le fait que certaines communes aient contrôlé les interdictions d’épandage au moyen de drones au cours des derniers étés secs et les réserves de l’Autorité de protection des données à ce sujet.

4. Comment décririez-vous le rôle du DPD dans votre entreprise ?

Au début, mes collègues me voyaient surtout comme quelqu’un qui venait leur dire tout ce qui n’était pas autorisé au nom de la vie privée. Entre-temps, ils savent que beaucoup de choses sont possibles, mais avec les mesures de sécurité nécessaires, une réglementation légale, le consentement et la fourniture d’informations.

5. Selon vous, quel est le plus grand défi pour un DPD ?

Rédiger une déclaration de confidentialité accessible, compréhensible mais complète et la faire connaître. La déclaration de confidentialité et le lien vers celle-ci sont souvent relégués en petits caractères au bas du site web.

6. Quelle évolution technologique a, selon vous, le plus d’impact sur la protection des données (au sens positif/négatif) ?

La puissance mais aussi les dangers associés à l’identification de modèles de données basés sur des algorithmes. Ces modèles peuvent renforcer les préjugés existants et conduire à des conclusions prématurées.

7. Quelles sont vos expériences au niveau du contact entre le DPD et la personnes concernée/l’autorité de contrôle ?

Une communication claire et ouverte est très importante, tant pour la personne concernée que pour l’autorité de contrôle. Il y a parfois des violations, mais une certaine indulgence est de mise. Il faut toutefois expliquer clairement quelles sont les mesures pour éviter que cela se reproduise.

8. Quel est votre conseil en or pour que la protection des données et la sécurité de l’information figurent plus haut dans l’ordre du jour du management ?

Recevoir une lettre de l’autorité de protection des données avec des recommandations pour prévenir une violation de données signalée dans le futur.

9. Quelles sont vos qualités de ‘couteau suisse’ en tant que DPD ?

Information, communication et visibilité. Le fait que je sois en fauteuil roulant m’aide souvent à cet égard. Tout le monde me connaît, tant mes collègues du gouvernement flamand que les autres DPD.

10. Comment vous tenez-vous au courant des nouvelles tendances en matière de technologie et de législation RGPD ?

Via le networking, l’auto-apprentissage, la consultation de sources d’information générales et spécialisées et la formation continue régulière.

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